Les compétences clés d’un consultant SEO

Si le SEO implique beaucoup de stratégie de contenu, les compétences techniques ne sont pas en reste. Le consultant SEO doit savoir analyser le code d’un site pour vérifier l’optimisation des balises (title, meta description, H1…), mettre en place des redirections d’URL, vérifier la structure des pages (ordre des balises <H>), s’assurer que des scripts lancés en pré-prod pour bloquer l’indexation des pages soient ôtés lors de la mise en ligne…

Les missions du consultant SEO s’appuient sur des outils d’analyse, mais aussi sur de la recherche d’opportunités de mots clés au passage d’un crawler pour auditer toutes les URLs d’un site. Il doit comprendre le rôle de chaque outil et savoir analyser les rapports pour prendre les arbitrages stratégiques attendus. Il maîtrise autant les outils d’audit que les outils de suivi des performances. Il sait trouver de nouvelles opportunités de mots clés, analyser la vitesse de chargement du site, mesurer la croissance du trafic organique et auditer la pertinence d’un contenu par rapport à la stratégie déployée.

Même si ces outils d’analyse SEO sont très intuitifs et fournissent un grand nombre d'explications, c’est le consultant SEO qui est porteur de la vision stratégique. Il doit être en mesure de comprendre les données remontées et surtout leur impact dans le gain ou la perte de positions naturelles dans les résultats de recherche (qu’on appelle les SERP).

Le contenu est roi en SEO. Il doit répondre à des requêtes précises, en fonction des intentions de recherche données (selon que l’utilisateur cherche des informations ou à passer une commande), et s’intégrer dans une stratégie globale. Le consultant SEO va par exemple mettre en place une stratégie de contenu qui repose sur un cocon sémantique pour travailler une thématique précise et faire comprendre à Google qu’il dispose d’une expertise pointue sur ce sujet.

Le consultant SEO sait que son expertise n’est qu’une pièce stratégique d’une approche plus globale du marketing digital. Il doit prendre en compte les stratégies SEA (référencement payant), intégrer des recommandations en UX (expérience utilisateur) et l’identité de marque pour attirer un trafic qualifié. Car le consultant en référencement doit allier optimisation pour les moteurs de recherche et optimisation pour les humains qui seront amenés à interagir pour le site.

Le référencement naturel n’est pas une science exacte. Les algorithmes de Google sont secrets et on ne peut travailler qu’en se basant sur de l’expérience, de nombreux tests et des outils de confiance. Le monde du digital, quant à lui, évolue constamment. On sait aujourd’hui que les techniques de référencement d’il y a 10 ans sont obsolètes et que le rôle de l’expérience utilisateur a, par exemple, de plus en plus de poids dans le référencement des contenus. Le référenceur web se doit donc d’être curieux et de savoir s’adapter aux évolutions du marché. Il doit être en veille et en formation constante sur les nouveaux outils et les nouvelles contraintes de Google.

En somme, pas de conflit entre le SEA, l’expérience utilisateur et le SEO. L’expert en référencement naturel sait que son expertise s’imbrique dans d’autres domaines d’expertise et que le web requiert une approche globale. Il fait également preuve de pédagogie auprès de ses clients et des autres acteurs d’un projet pour faire entendre ses contraintes et sa vision.